Mes chers amis,
J'aimerais à présent vous présenter un lien qui vous mènera vers un de mes autres articles parus en 1998 dans Recherches Régionales Alpes-Maritimes et contrées limitrophes, Notes sur le commerce maritime d'un négociant grassois de 1742 à 1753 Charles Luce.
Ce petit article offre un aperçu, à partir de la liasse 1E15 36 des archives départementales des Alpes-Maritimes, des affaires commerciales de Charles Luce, négociant grassois du XVIIIe siècle.
On peut y voir, à partir du port toscan de Livourne et du port de Marseille, ses affaires avec les ports de Cannes, Nice et Menton,en Italie, dans le Levant, et aux Antilles. On y voit entre autre les structures du commerce méditerranéen et la parfaite maîtrise des réseaux du négociant.
Et maintenant, voici le lien:
https://www.google.fr/url?url=https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr146-negociation.pdf&rct=j&frm=1&q=&esrc=s&sa=U&ved=0ahUKEwiwj4SUv8nOAhWrAMAKHS8lAc4QFggdMAM&sig2=4p60zOn8bwElK68ylFan1w&usg=AFQjCNEqN1VVZtucTe-3VEJmZl6WQmNaPw
mercredi 17 août 2016
sur les totalitarismes du XXe siècle
Chers amis,
Je tiens à présent à vous parler de ce XXe siècle marqué par les extrêmes et les idéologies totalisantes que furent le nazisme et le communisme.
Ceux-ci, issus indirectement des millénarismes du XVIe siècle et des idéologies du XIXe siècle, ont ensanglaté ce qui convient désormais d'appeler le siècle dernier, avec 20 millions de morts pour le nazisme et 80 millions de morts pour le communisme.
Pourquoi ces tragédies ? Plusieurs causes à cela. D'abord, celles ci sont totalisantes et prétendent organiser le monde dans sont entier, selon le racisme pour le nazisme et selon la lutte des classes pour le communisme. Ensuite, parce qu'elles sont totalisantes, elles sont la négation du concept de liberté et ne tiennent qu'avec des hécatombes. Elles sont donc l'occasion de terreur et de souffrances.
Il faut noter aujourd'hui que l'islamisme radical pourrait être un des totalitarismes du XXIe siècle, mais celui-ci semble être miné par ses propres contradictions.
Je tiens à présent à vous parler de ce XXe siècle marqué par les extrêmes et les idéologies totalisantes que furent le nazisme et le communisme.
Ceux-ci, issus indirectement des millénarismes du XVIe siècle et des idéologies du XIXe siècle, ont ensanglaté ce qui convient désormais d'appeler le siècle dernier, avec 20 millions de morts pour le nazisme et 80 millions de morts pour le communisme.
Pourquoi ces tragédies ? Plusieurs causes à cela. D'abord, celles ci sont totalisantes et prétendent organiser le monde dans sont entier, selon le racisme pour le nazisme et selon la lutte des classes pour le communisme. Ensuite, parce qu'elles sont totalisantes, elles sont la négation du concept de liberté et ne tiennent qu'avec des hécatombes. Elles sont donc l'occasion de terreur et de souffrances.
Il faut noter aujourd'hui que l'islamisme radical pourrait être un des totalitarismes du XXIe siècle, mais celui-ci semble être miné par ses propres contradictions.
mardi 16 août 2016
sur mes parents et la transmission des goûts gastronomiques
A Cannes, pendant longtemps, mes parents ont vécu des bonnes et belles choses.
Ce sont ces choses culinaires, ramenées souvent à la maison le soir, qui ont formé pour moi et pour ma soeur nos goûts gastronomiques, qui se forment, comme vous le savez tous, dès l' enfance.
Nous avons été initiés à toutes les cuisines, qu'elles soient de brasserie, méridionales ou italianisantes. Tout ceci, véritable rite social, est une formation importante à la sensibilité, non seulement car le goût est un des cinq sens, mais aussi dans le rituel de l'art de la table et de la conversation souvent animée, véritable moment de partage.
C'est pourquoi, Papa, après ton départ, je t'ai dit merci et je peux dire, je suis fier de toi.
sur un de mes articles dans Recherches Régionales, "Lecture, culture et société à Grasse de 1740 à 1790"
Mes chers amis,
Je vous présente ici un des articles que j'ai fait publier en 1998 dans la revue Recherches Régionales, Alpes-Martimes et contrées limitrophes. Il s'agit d'un résumé de mon mémoire de maîtrise d'histoire soutenu devant le professeur Francis Pomponi.
Celui-ci a été principalement fait à partir des inventaires après décès du XVIIIe siècle conservés au Archives départementales des Alpes-Maritimes, dans lesquels sont mentionnés tous les biens des personnes défuntes concernées, y compris les livres, avec titre, auteur et langue.
A partir de ce travail de fourmi, j'ai pu voir, selon les ordres sociaux (clergé, noblesse, bougeoisie, marchands-négociant et artisans-boutiquiers), les repères culturels des Grassois classés en cinq grands thèmes, religion, droit, sciences et arts, histoire et belles-lettres, avec la part du latin, importante à l'époque.
Un résumé de ces travaux a été publié, et j'en présente ici le lien
https://www.google.fr/url?url=https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr145-grasse.pdf&rct=j&frm=1&q=&esrc=s&sa=U&ved=0ahUKEwjc272w-cbOAhWnD8AKHZZ3CmUQFgglMAM&sig2=yJeHDiWmkVkQRVaEmRcX7w&usg=AFQjCNHpNY16AZLzQMq0iHrx__n0CcrWzA
Je vous présente ici un des articles que j'ai fait publier en 1998 dans la revue Recherches Régionales, Alpes-Martimes et contrées limitrophes. Il s'agit d'un résumé de mon mémoire de maîtrise d'histoire soutenu devant le professeur Francis Pomponi.
Celui-ci a été principalement fait à partir des inventaires après décès du XVIIIe siècle conservés au Archives départementales des Alpes-Maritimes, dans lesquels sont mentionnés tous les biens des personnes défuntes concernées, y compris les livres, avec titre, auteur et langue.
A partir de ce travail de fourmi, j'ai pu voir, selon les ordres sociaux (clergé, noblesse, bougeoisie, marchands-négociant et artisans-boutiquiers), les repères culturels des Grassois classés en cinq grands thèmes, religion, droit, sciences et arts, histoire et belles-lettres, avec la part du latin, importante à l'époque.
Un résumé de ces travaux a été publié, et j'en présente ici le lien
https://www.google.fr/url?url=https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr145-grasse.pdf&rct=j&frm=1&q=&esrc=s&sa=U&ved=0ahUKEwjc272w-cbOAhWnD8AKHZZ3CmUQFgglMAM&sig2=yJeHDiWmkVkQRVaEmRcX7w&usg=AFQjCNHpNY16AZLzQMq0iHrx__n0CcrWzA
lundi 8 août 2016
sur 2030 Le monde que la CIA n'imagine pas de Thomas Flichy de la Neuville et Gregor Mathias
Mes chers amis,
Aujourd'hui, pour me changer les idées, j'ai fait une rapide relecture d'un ouvrage de prospective paru en 2015 chez Bernard Giovanangeli éditeur, 2030 Le monde que la CIA n'imagine pas de Thomas Flichy de la Neuville et Gregor Mathias, du Centre Roland Mousnier de l'Université Paris-Sorbonne.
Il s'agit d'une tentavive de description du monde en 2030 en prenant le contre-pied des prévisions de la CIA, le tout en utilisant les tendance lourdes de l'histoire. Aire culturelle par aire culturelle, les auteurs y propose une vision à la fois attendue et surprenante de ce qui pourrait arriver, avec quelque lapalissades néanmoint comme l'Afrique vue comme quelques ilôts de prospérité dans un océan de pauvreté, le retour de l'isolationnisme américain ou l'heure venue de l'Inde. Pour ce qui attendrait la France, il y a la faillite de l'Etat républicain, le retour des provinces protectrices et le développement des inégalités territoriales. L'Europe, le monde musulman, la Russie et la Chine ne sont pas oubliées.
Ceci est bien entendu qu'un livre, mais il est intéressant car stimulant et faisant la synthèse de nombreuses données, ce qui en fait un livre aisé à lire et facile d'accès. De plus, après cette lecture, certains faits, comme le Brexit, n'étonnent plus. Il faut enfin mentionner qu'un conte fantastique conclut l'ouvrage.
Aujourd'hui, pour me changer les idées, j'ai fait une rapide relecture d'un ouvrage de prospective paru en 2015 chez Bernard Giovanangeli éditeur, 2030 Le monde que la CIA n'imagine pas de Thomas Flichy de la Neuville et Gregor Mathias, du Centre Roland Mousnier de l'Université Paris-Sorbonne.
Il s'agit d'une tentavive de description du monde en 2030 en prenant le contre-pied des prévisions de la CIA, le tout en utilisant les tendance lourdes de l'histoire. Aire culturelle par aire culturelle, les auteurs y propose une vision à la fois attendue et surprenante de ce qui pourrait arriver, avec quelque lapalissades néanmoint comme l'Afrique vue comme quelques ilôts de prospérité dans un océan de pauvreté, le retour de l'isolationnisme américain ou l'heure venue de l'Inde. Pour ce qui attendrait la France, il y a la faillite de l'Etat républicain, le retour des provinces protectrices et le développement des inégalités territoriales. L'Europe, le monde musulman, la Russie et la Chine ne sont pas oubliées.
Ceci est bien entendu qu'un livre, mais il est intéressant car stimulant et faisant la synthèse de nombreuses données, ce qui en fait un livre aisé à lire et facile d'accès. De plus, après cette lecture, certains faits, comme le Brexit, n'étonnent plus. Il faut enfin mentionner qu'un conte fantastique conclut l'ouvrage.
dimanche 7 août 2016
sur mon père et une histoire de Nice
Mes chers amis,
Mon père et moi adorions parler de l' histoire de la Midi lorsque nous étions à Bernay. Chacun échangeait son point de vue, et sur ce sujet, l'entente était presque toujours au rendez-vous. C'est pour cela que je vous présente l' Histoire de l'identité niçoise parue en 1998 et écrite par Hervé Barelli et Roger Rocca, professeurs à l'Université de Nice.
Celui-ci se présente sous la forme d'un ouvrage scolaire et suit un plan chronologique, de l'Antiquité et de Nice sous les comtes de Provence, de la dédition de 1388 qui fait passer la cité aux ducs de Savoie, à la période prérarant le rattachement à la France et à la Nice Française.
Dans cet ouvrage abondament illustré, tout les aspects de civilisation sont présents, du baroque aux pénitent, des notices biographiques à des textes originaux en latin, catalan, italien, nissart, français, et les cadres provençaux, piémontais et français sont très bien exposés.
C'est pourquoi ce livre montre l'identité multiple de Nice, et je mentionne une remarque que les Niçois rappellent souvent: "Nice n'était pas italienne, elle était sarde" nuance. Quant à moi, une courte notice sur les gressins m'a rappelé les saveurs de mon enfance.
Mon père et moi adorions parler de l' histoire de la Midi lorsque nous étions à Bernay. Chacun échangeait son point de vue, et sur ce sujet, l'entente était presque toujours au rendez-vous. C'est pour cela que je vous présente l' Histoire de l'identité niçoise parue en 1998 et écrite par Hervé Barelli et Roger Rocca, professeurs à l'Université de Nice.
Celui-ci se présente sous la forme d'un ouvrage scolaire et suit un plan chronologique, de l'Antiquité et de Nice sous les comtes de Provence, de la dédition de 1388 qui fait passer la cité aux ducs de Savoie, à la période prérarant le rattachement à la France et à la Nice Française.
Dans cet ouvrage abondament illustré, tout les aspects de civilisation sont présents, du baroque aux pénitent, des notices biographiques à des textes originaux en latin, catalan, italien, nissart, français, et les cadres provençaux, piémontais et français sont très bien exposés.
C'est pourquoi ce livre montre l'identité multiple de Nice, et je mentionne une remarque que les Niçois rappellent souvent: "Nice n'était pas italienne, elle était sarde" nuance. Quant à moi, une courte notice sur les gressins m'a rappelé les saveurs de mon enfance.
vendredi 5 août 2016
sur Voltaire
Mes chers amis,
Ma soeur est venue de Paris à Bernay pour de lourdes affaires et, après un simple repas partagé ensemble, vit trois petits livrets des contes philosophiques de Voltaire. Nous en avons brièvement parlé, avant de passer à autre chose.
Ces ouvrages furent bien entendu les plus connus, c'est à dire Candide, Zadig et L'ingénu. Ceux-ci sont de véritables romans initiatiques, écrits dans l'esprit des Lumières, prétexte pour décrire de façon décapante les moeurs du temps, le tout en utilisant l'exotisme.
En effet, Voltaire y détruit toutes les traditions, dans un style très plaisant et pétillant. Ceci, vu nos malheurs, est un baume au coeur dont notre époque à bien besoin. Il faut d'ailleurs préciser que les Français se sont précipité spontanément vers cet auteur après les attentats de Charlie Hebdo.
Attention néanmoins, cet esprit acide ne doit surtout pas être pris pour un classique par trop scolaire, ce qui le désamorce, mais doit garder, dans certaines circonstances, tout son esprit subversif et donc si français.
Ma soeur est venue de Paris à Bernay pour de lourdes affaires et, après un simple repas partagé ensemble, vit trois petits livrets des contes philosophiques de Voltaire. Nous en avons brièvement parlé, avant de passer à autre chose.
Ces ouvrages furent bien entendu les plus connus, c'est à dire Candide, Zadig et L'ingénu. Ceux-ci sont de véritables romans initiatiques, écrits dans l'esprit des Lumières, prétexte pour décrire de façon décapante les moeurs du temps, le tout en utilisant l'exotisme.
En effet, Voltaire y détruit toutes les traditions, dans un style très plaisant et pétillant. Ceci, vu nos malheurs, est un baume au coeur dont notre époque à bien besoin. Il faut d'ailleurs préciser que les Français se sont précipité spontanément vers cet auteur après les attentats de Charlie Hebdo.
Attention néanmoins, cet esprit acide ne doit surtout pas être pris pour un classique par trop scolaire, ce qui le désamorce, mais doit garder, dans certaines circonstances, tout son esprit subversif et donc si français.
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